Les douleurs sexuelles chez la femme

Bien que l’incontinence urinaire soit un sujet de moins en moins tabou, les douleurs sexuelles, elles, le sont encore beaucoup. Environ 20 à 30% des femmes souffrent de dyspareunie. La dyspareunie se définit comme une douleur ressentie durant les relations sexuelles. Ressentir des douleurs durant les rapports sexuels n’est pas normal.

Les douleurs peuvent être localisées au vestibule (entrée vaginale), au clitoris, au niveau du fond vaginal ou être plus globales au niveau du vagin ou de la vulve. Elles peuvent être ressenties durant la pénétration seulement, mais parfois, les femmes ressentent aussi les mêmes douleurs dans leur quotidien et ce, sans contact direct avec la région génitale.

Quelques raisons fréquentes pour expliquer la présence de dyspareunie

  • Conditions médicales : infections vaginales, infections urinaires, ITSS, fissures vaginales
  • Conditions associées : fibromes utérins, lichen scléreux, endométriose, syndrome de la vessie douloureuse, syndrome de l’intestin irritable, trouble de la mâchoire
  • Accouchement(s) par voie vaginale ou par césarienne
  • Allaitement actuel
  • Péri-ménopause (sécheresse vaginale, atrophie vulvo-vaginale)
  • Chirurgies abdomino-pelviennes
  • Traitements pour les cancers de la région abdomino-pelvienne
  • Humeur anxieuse et/ou dépressive
  • Perte de libido et/ou manque de lubrification vaginale
  • Génétique
  • Histoire d’abus physique, psychologique ou sexuel

Dans la majorité des cas, des tensions musculaires au niveau du plancher pelvien sont présentes et celles-ci contribuent aux symptômes douloureux. Le plancher pelvien constitue l’ensemble des muscles et des fascias qui s’insèrent du pubis au coccyx pour supporter les organes pelviens, assurer la continence urinaire (et fécale) ainsi que stabiliser la région-lombo-pelvienne. Le plancher pelvien a aussi un rôle essentiel sur la fonction sexuelle : il assure la sensibilité ainsi que le confort et participe à l’atteinte de l’orgasme. Intéressant, n’est-ce pas ? Très souvent, rééduquer cette musculature permet d’améliorer la fonction sexuelle à tous ces niveaux.

La meilleure solution à la dyspareunie est l’approche multidisciplinaire : collaboration entre médecin, physiothérapeute en rééducation périnéale et sexologue (ou psychologue). La rééducation périnéale et pelvienne est une branche de la physiothérapie qui développe son expertise dans la rééducation abdomino-pelvienne, entre autres le plancher pelvien. Il est possible de rencontrer une physiothérapeute dans ce domaine en personne ou d’adhérer à un programme virtuel de qualité comme celui développé par Pelvi Life. Dans les deux cas, l’objectif est de rééduquer votre région pelvienne via l’éducation, la respiration, des techniques de relâchement musculaire et myofascial ainsi que des exercices avec des dilatateurs gradués. Dans le programme en ligne de Pelvi Life, vous serez guidé pas à pas pour faire tout cela de façon autonome et ce, à un coût très abordable. Vous avez aussi la possibilité de recevoir le matériel nécessaire par la poste.

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Quelques autres stratégies pour améliorer vos symptômes de dyspareunie

  • Yoga, exercices respiratoires et médication pleine conscience
  • Rester active 😊
  • Utiliser un lubrifiant personnel de qualité à base d’eau sans parabène ni propylène glycol ni propanediol (ou à base de silicone pour certaines femmes plus sensibles)
  • Utiliser des anneaux de confort sexuel (OhNut) pour réduire la profondeur de la pénétration
  • Contrôler vos symptômes de constipation
  • Autres approches : acupuncture, ostéopathie, nutrition, etc.
  • Discuter avec votre médecin des solutions médicales

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En guise de conclusion, l’important est de se rappeler qu’il existe une foule de solutions pour la dyspareunie. Parlez-en sans tarder !

L’infertilité chez les femmes présentant des fibromes utérins

L’infertilité est un problème qui affecte de nombreux couples à travers le monde. Elle se définit comme une incapacité à concevoir après 12 mois de relations sexuelles non protégées.

Selon l’Association des gynécologues et obstétriciens du Québec (AGOQ), environ 330 000 couples souffrent d’infertilité au Canada, soit près d’un couple sur six.

Chez la femme, la difficulté à concevoir peut avoir plusieurs causes. Il arrive aussi parfois que l’infertilité soit inexpliquée. Les causes les plus courantes de l’infertilité chez la femme sont : l’âge avancé, l’endométriose, le syndrome des ovaires polykystiques et le fibrome utérin.

Mais sachez que tous les fibromes n’affectent pas la fertilité. Tout dépend de leur localisation et de leur taille. La plupart des femmes avec des fibromes parviennent à tomber enceinte et à mener à bien leur grossesse. Comment le fibrome utérin affecte-t-il la fertilité ? Quelles sont les options de traitement disponibles ?

Qu’est-ce qu’un fibrome utérin ?

Les fibromes utérins sont des tumeurs bénignes qui se développent sur la paroi de l’utérus. Ils sont fréquents chez les femmes en âge de procréer et peuvent varier en taille et en nombre.

Causes des fibromes utérins

Les causes exactes des fibromes utérins restent largement inconnues, mais plusieurs facteurs tels que la génétique, l’âge, la race, l’origine ethnique, les antécédents familiaux, l’obésité, l’exposition environnementale aux toxines et le stress peuvent augmenter le risque de développer ces tumeurs bénignes.

Comment les fibromes utérins peuvent-ils causer de l’infertilité ?

Les fibromes utérins peuvent causer l’infertilité en perturbant l’ovulation, la fécondation des ovules et l’implantation de l’embryon. Ils peuvent affecter la capacité de l’utérus à accueillir et à maintenir une grossesse. Ils peuvent également augmenter le risque d’avortements spontanés et de complications lors de l’accouchement.

Selon un article publié en août 2021 sur les fibromes utérins et l’infertilité, les fibromes seraient la seule cause d’infertilité chez 2 à 3 % des femmes.

Différents types de fibromes et leur impact sur la fertilité

Selon leur localisation, on distingue 3 types de fibromes et tous n’ont pas le même impact sur la fertilité.

Le fibrome intra-mural ou interstitiel

Il se développe dans la partie centrale du muscle utérin, c’est le type de fibrome le plus courant. Il cause rarement l’infertilité.

Le fibrome sous-séreux

Il se développe sur la paroi externe de l’utérus et ne semble avoir aucune influence sur la fertilité.

Le fibrome sous-muqueux

Le fibrome sous-muqueux se développe sous la muqueuse de la cavité utérine. C’est le type de fibrome le plus rare. Il nuit à la fertilité en empêchant l’implantation de l’œuf dans l’utérus. C’est pourquoi ce type de fibrome est généralement retiré par chirurgie chez les femmes qui envisagent une grossesse.

Fibromes utérins et infertilité : les options de traitement

Il existe différentes options de traitement des fibromes utérins :

  • les médicaments
  • la chirurgie
  • les médecines alternatives
  • l’embolisation artérielle et les ultrasons

Le choix de la meilleure option de traitement dépend de vos symptômes, de la taille et de l’emplacement des fibromes, de leur impact sur la fertilité, ainsi que de votre désir de grossesse.

La prise en charge des femmes qui présentent des fibromes et qui sont aux prises avec de l’infertilité nécessite que le fibrome soit bien évalué et classifié. Le médecin aura recours à l’échographie transvaginale, l’hystéroscopie ou encore l’hystéroéchographie.

Dans certaines situations, le lien entre le fibrome utérin et l’infertilité n’est pas toujours évident, ce qui exige beaucoup de précautions dans le choix du traitement. N’hésitez pas à en discuter avec votre médecin pour décider ensemble de la meilleure option pour vous.

Le traitement chirurgical est généralement envisagé lorsque les traitements médicamenteux ne fonctionnent pas ou quand il est certain que le fibrome utérin est la cause de l’infertilité.

Selon la localisation, la taille de vos fibromes et votre âge, il peut s’agir de :

La myomectomie : c’est une chirurgie visant à enlever un ou plusieurs fibromes utérins tout en conservant l’utérus. Il est donc possible de tomber enceinte suite à l’opération.

L’hystérectomie : c’est une chirurgie qui permet d’enlever l’utérus. C’est donc une solution définitive. Elle est réservée aux cas les plus lourds qui ne peuvent être traités au moyen d’autres options thérapeutiques, ou aux patientes qui ne désirent plus avoir d’enfant.

Discutez de ces options avec votre chirurgien. Informez-vous des risques et des séquelles potentielles de chacune des interventions.

La myomectomie peut entraîner des saignements, des douleurs, des adhérences et un risque accru de rupture utérine lors des grossesses ultérieures. Il existe également un risque que l’infertilité persiste. L’hystérectomie quant à elle, entraîne l’absence des règles et l’incapacité à concevoir à l’avenir.

Si vous avez un désir de grossesse ou si vous souhaitez conserver votre utérus, la myomectomie est généralement préférée. Elle permet de rétablir la fertilité chez environ 55% des femmes atteintes d’infertilité causée uniquement par des fibromes utérins, et peut permettre une grossesse dans les 15 mois environ.

Techniques de reproduction assistée : selon votre situation particulière, ces techniques peuvent être utilisées pour vous aider à concevoir. Elles peuvent inclure la fécondation in vitro (FIV), la fécondation in vivo et l’insémination artificielle.

Il existe au Québec de nombreuses cliniques de fertilité qui peuvent vous aider à concrétiser votre rêve de fonder une famille.

Pour découvrir quelques cliniques de fertilité au Québec

Ressources pour les personnes présentant de l’infertilité

De nombreux organismes fournissent de l’information, du soutien ou encore des conseils aux personnes faisant face à l’infertilité.

En conclusion

Si vous présentez des fibromes utérins et de l’infertilité, une bonne discussion avec votre médecin est nécessaire afin de connaître les options de traitement qui s’offrent à vous. N’hésitez pas à vous informer sur les risques et les bénéfices de chaque option. Vous pourrez ainsi prendre une décision éclairée .

Si ces traitements ne fonctionnent pas, sachez que l’adoption  constitue aussi un moyen de fonder une famille.

N’hésitez pas à lire sur notre site des témoignages de femmes ayant vécu une situation similaire à la vôtre. Vous pouvez aussi  devenir une fibromelle, pour bénéficier du soutien et de l’accompagnement par l’équipe dévouée de Vivre 100 Fibromes.

Préservation de la fertilité : congélation d’ovules

Plusieurs raisons peuvent pousser une femme à avoir recours à la congélation d’ovules : une chimiothérapie, une radiothérapie, une chirurgie ou un traitement pouvant avoir un impact sur la fertilité. Cela peut être aussi pour parer à la diminution de la fertilité reliée à l’âge (on parle alors de raisons sociales) ou pour des raisons personnelles.

Les maladies comme le fibrome utérin, l’endométriose, le syndrome des ovaires polykystiques, sont connues pour affecter la fertilité et constituent autant de raisons de recourir à la conservation d’ovules.

Quoi qu’il en soit, si vous souhaitez préserver votre fertilité pour une grossesse ultérieure, sachez qu’il est possible de faire congeler ses ovules au Québec.

Dans cet article, vous apprendrez comment se fait la congélation des ovules, le prix, ainsi que les cliniques et hôpitaux qui offrent ce service.

Quel est l’âge idéal pour la congélation d’ovules ?

Les femmes deviennent moins fécondes avec l’âge. La fameuse horloge biologique ! En effet, chaque femme naît avec un nombre limité d’ovules et n’en produit pas d’autres au cours de sa vie. Ainsi, la quantité, mais aussi la qualité des ovules diminuent avec l’âge. Il a été établi que la fertilité décroît considérablement après 35 ans chez la femme.

Par ailleurs, près de 1 couple canadien sur 6 est touché par l’infertilité.

Si vous envisagez donc la congélation d’ovules pour des raisons sociales (c’est-à-dire pour parer à la diminution de la fertilité reliée à l’âge), pensez à le faire avant l’âge de 35 ans. Cela ne signifie pas qu’il est impossible de faire congeler ses ovules après 35 ans. Simplement, les taux de réussite sont plus bas.

Quel est le prix de la congélation des ovules au Québec ?

Le coût de la préservation de la fertilité au Québec varie entre 3800 et 5000$. Il inclut généralement le monitoring échographique, le prélèvement et la congélation d’ovules, ainsi que les frais d’entreposage pour la première année. Ensuite, il faut prévoir des frais annuels d’entreposage de 300 à 500 $.

À noter que les frais de préservation de fertilité pour traitements oncologiques ainsi que l’entreposage pour 5 ans sont couverts par le Régime d’assurance maladie du Québec (RAMQ). Cependant, certaines cliniques privées ne regroupent que des médecins non participants au Régime d’assurance maladie du Québec, vous devrez donc payer vous-même les coûts associés à ce service. Prenez le temps de vous renseigner auprès de chaque clinique.

Comment se fait la congélation d’ovules pour des raisons sociales ?

Lors du premier rendez-vous, vous passez une échographie et des prises de sang. Cette visite permet également de valider votre décision d’aller de l’avant. La congélation des ovules comporte plusieurs étapes :

La stimulation ovarienne : c’est un traitement hormonal visant à stimuler les ovaires afin d’obtenir une ovulation de qualité. Il s’agit de vous administrer des injections quotidiennes d’hormone folliculostimulante (FSH) jusqu’à ce qu’un nombre suffisant de follicules ait atteint une certaine taille. Ensuite, le prélèvement des ovules est planifié.

Prélèvement d’ovules : cette procédure dure environ 15 minutes. Elle peut créer un certain inconfort. Mais, en général, on vous administre des médicaments pour minimiser l’inconfort. À l’issue de cette visite, l’on vous informe du nombre d’ovules prélevés. Par la suite, les ovules matures sont congelés.

Vitrification des ovules matures : c’est une technique de congélation rapide des ovules. Seuls les ovules matures sont conservés dans de l’azote liquide à une température de -196ºC. Ce mode de conservation permet de préserver les caractéristiques des ovules pour de nombreuses années, jusqu’à ce que vous soyez prête à envisager une grossesse.

Y a-t-il des risques liés à la congélation des ovules ?

Les risques liés à la congélation des ovules sont faibles. Vous pourriez ressentir des ballonnements, un inconfort abdominal et un peu de fatigue. Il existe également un faible risque de saignements ou d’infection lié au prélèvement d’ovules.

Les complications possibles comprennent l’absence de réponse au traitement hormonal ou, à l’inverse, le syndrome d’hyperstimulation ovarienne (SHO).

Il est aussi possible que les ovules congelés ne survivent pas à la décongélation ou ne fécondent pas au moment où vous envisagerez une grossesse.

Où se fait la préservation de la fertilité au Québec ?

Au Québec, la préservation de la fertilité se fait dans des hôpitaux ou dans des cliniques privées de fertilité.

Hôpitaux

Centre de la reproduction du CUSM

Clinique de fertilité du CHUL

Clinique de fertilité du CHUSJ

Clinique de fertilité et de procréation assistée du CHUS

Cliniques privées

Miacleo

Procréa Fertlité

Fertilys

Le Centre de fertilité de Montréal

Clinique Ovo

Clinique Hormona

En définitive, que ce soit pour des raisons médicales ou sociales, vous pouvez faire congeler vos ovules au Québec en vue d’une grossesse future. Cela permet de préserver leur qualité. Prenez le temps de contacter chaque clinique et de poser des questions. Cela vous aidera à choisir la meilleure clinique pour vous accompagner.

Fibrome utérin et fausse couche : existe-t-il un lien?

Existe-t-il un lien entre fibrome utérin et fausse couche? Vous envisagez une grossesse ou vous êtes déjà enceinte et vous vous interrogez sur les risques? Il est tout à fait normal de vous questionner sur l’ impact que peut avoir le fibrome utérin sur votre grossesse.

Avant tout, vous devez savoir que la plupart des femmes avec des fibromes utérins mèneront leur grossesse à terme, sans aucun problème. Certaines femmes, cependant, feront face à des complications. Mais, cela ne doit pas vous alarmer. Chaque situation est unique.

L’impact du fibrome sur la grossesse dépend de plusieurs facteurs dont son emplacement. Il est essentiel de vous informer auprès de sources fiables, comme Vivre 100 Fibromes par exemple, et de discuter de vos inquiétudes avec votre médecin.

Vous pouvez aussi vous procurer le livre Endométriose et fibrome utérin, co-écrit par Aissatou Sidibé, la fondatrice de Vivre 100 Fibromes, qui contient une mine d’informations sur le fibrome utérin et l’endométriose.

Alors, que dit la littérature sur le lien entre fibrome utérin et fausse couche?

Fibrome utérin et fausse couche : l’impact de l’emplacement

Selon leur emplacement, on distingue 3 types de fibromes :

  • Le fibrome intra-mural ou interstitiel : il se développe dans la partie centrale du muscle utérin, c’est le type de fibrome le plus courant.
  • Le fibrome sous-séreux : il se développe sur la paroi externe de l’utérus.
  • Le fibrome sous-muqueux : il se développe sous la muqueuse de la cavité utérine, c’est le type de fibrome le plus rare.

D’après plusieurs études, les femmes avec des fibromes sous-muqueux seraient plus à risque de faire une fausse couche. Plus les fibromes grossissent et pénètrent dans la cavité utérine, moins il y a de place pour que le fœtus se développe, ce qui pourrait causer une fausse couche.

Par ailleurs, plus les fibromes sont gros, plus ils contiennent de vaisseaux sanguins, et plus ils peuvent éloigner le flux sanguin de l’utérus et du fœtus.

 

Des données conflictuelles dans la littérature sur le lien entre fibrome utérin et fausse couche

Alors que la plupart des études montrent un risque élevé de fausse couche chez les femmes vivant avec des fibromes utérins, une récente étude sur les fibromes utérins et le risque de fausse couche, publiée en 2017 dans le American Journal of Epidemiology (la plus grande étude du genre) révèle que les femmes avec des fibromes n’ont pas un risque plus élevé de fausse couche.

Selon cette étude, une fois que d’autres facteurs étaient pris en compte (l’âge et la race des participantes et leur statut de fibrome confirmé par échographie), le taux de fausse couche était le même entre les femmes qui avaient des fibromes et celles qui n’en avaient pas.

Que faire si vous envisagez une grossesse?

Si vous avez des fibromes utérins et envisagez une grossesse, parlez en avec votre médecin. Il discutera avec vous de la conduite à tenir. Selon votre situation particulière, il pourrait vous recommander une des nombreuses options de traitement du fibrome utérin ou alors décider qu’un traitement n’est pas nécessaire dans votre cas. La décision est prise au cas par cas.

N’hésitez pas à demander un deuxième avis, cela vous aidera à décider en toute confiance de la meilleure option pour vous.

Quoi qu’il en soit, sachez que vous passerez des échographies tout au long de votre grossesse pour localiser et mesurer les fibromes. Le médecin qui suit votre grossesse pourra ainsi voir s’ils ont grossi et prévoir comment ils peuvent entraver la grossesse, le travail ou l’accouchement.

En conclusion

Bien que les données actuelles sur le lien entre fibrome utérin et fausse couche soient conflictuelles, sachez que fibrome utérin ne rime pas avec fausse couche. La plupart des femmes vivant avec des fibromes utérins parviennent à mener à terme leur grossesse et à mettre au monde un bébé en parfaite santé.

Discutez de vos inquiétudes avec votre médecin ou celui qui suit votre grossesse. Ils sont là pour vous guider, vous accompagner et veiller à ce que vous receviez les meilleurs soins possibles.

En attendant, prenez soin de votre santé, adoptez de saines habitudes de vie et informez vous du mieux que vous pouvez.

N’hésitez pas à lire des témoignages de femmes ayant vécu une situation similaire à la vôtre ou à devenir une fibromelle, pour bénéficier de soutien et d’accompagnement par l’équipe dévouée de Vivre 100 Fibromes.

Santé sexuelle des adolescentes : les premières règles

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’adolescence est la période de la vie qui se situe entre l’enfance et l’âge adulte, c’est-à-dire entre 10 et 19 ans.

Cette période de la vie qui s’accompagne de nombreux changements tant physiques, psychologiques qu’émotionnels. Elle marque le passage de l’état d’enfant à celui d’adulte. C’est aussi le moment de l’apparition des premières règles. À l’origine de ces changements, les bouleversements hormonaux, notamment au niveau des hormones sexuelles. C’est le moment idéal pour t’éduquer à la santé sexuelle.

Cette phase de ta vie est encore appelée puberté. L’âge de son apparition et sa durée varient d’une personne à l’autre.

Il est normal que cette période de transition suscite de nombreux questionnements, notamment sur ta sexualité. Voici donc tout ce que tu dois savoir au sujet de cette phase importante de ta vie, afin de mieux comprendre les changements qui l’accompagnent et de prendre soin de ta santé sexuelle. Il est tout aussi important de mettre en place de bonnes habitudes de vie : dormir suffisamment, manger sainement et bouger.

Développement des caractères sexuels

À l’arrivée de la puberté, on note les changements suivants chez les filles :

  • le développement des seins
  • l’apparition des poils au pubis
  • l’apparition des poils aux aisselles
  • l’élargissement des hanches
  • l’apparition des règles (en général 2 ans après le début du développement des seins)

Les premières règles : qu’est-ce que c’est?

Encore appelées menstruations, les règles sont un écoulement périodique et temporaire de sang par le vagin. L’âge d’apparition des premières règles varie d’une personne à l’autre. Certaines l’auront à 9 ans et d’autres à 18 ans. Nous sommes toutes uniques.

Au début, les règles sont très irrégulières. Elles peuvent survenir de manière très rapprochée ou, au contraire, disparaître pendant des mois. Mais il n’y a pas de quoi t’inquiéter. Avec le temps, elles deviennent régulières et apparaissent une fois par mois.

Certaines personnes ressentent de la douleur dans le ventre et le bas du dos lors des menstruations. Celle-ci peut être soulagée par la prise d’analgésiques comme l’acétaminophène. Une bouillotte ou une compresse chaude peuvent aussi aider. Si la douleur est tellement importante qu’elle te cloue au lit ou t’empêche d’aller à l’école, il faudrait penser à consulter ton médecin.

Le cycle menstruel

Le cycle menstruel est une période comprise entre le premier jour des règles jusqu’aux premier jour des règles suivantes. Il comporte plusieurs phases :

La phase folliculaire : jours 1 à 14

Cette phase part du jour 1 (premier jour des règles) au jour 14.

Phase ovulatoire : jour 14

Elle correspond à la libération de l’ovule dans la trompe de Fallope où la fécondation peut avoir lieu si des spermatozoïdes y sont présents.

Phase lutéale : jours 14 à 28

Elle correspond aux 14 derniers jours du cycle. S’il n’y a pas de fécondation, la muqueuse de l’utérus desquame, tu as à nouveau tes règles et un autre cycle menstruel commence.

Les protections hygiéniques

Avec l’arrivée des premières règles, tu auras désormais besoin de protections hygiéniques. Il en existe plusieurs sortes et aucune n’est meilleure que l’autre. C’est à toi d’essayer les différentes protections et de choisir celle qui te convient le mieux.

Note : si tes premières menstruations arrivent alors que tu n’as aucune protection sous la main, sache que tu peux utiliser du papier hygiénique comme solution d’urgence.

Les tampons

Ce sont de petits bouchons cylindriques jetables faits d’un matériau absorbant qui s’insère dans le vagin afin d’absorber le flux menstruel. Offerts en différents formats et degrés d’absorption, ils doivent être changés toutes les 4 heures et jetés après leur utilisation.

La coupe menstruelle

C’est un dispositif flexible, en forme d’entonnoir, fait en silicone, que l’on insère dans le vagin pour recueillir le flux menstruel. La coupe doit être vidée toutes les 6 à 12 heures environ et lavée avant d’être réinsérée dans le vagin.

Les serviettes hygiéniques jetables

Ce sont des serviettes absorbantes que tu places à l’intérieur de ton sous-vêtement. Elles sont maintenues en place grâce à un adhésif qui est mis sur le dessous. Elles sont offertes en différentes tailles et différents degrés d’absorption. Tu dois les changer environ toutes les 4 heures et les jeter après une seule utilisation.

Les serviettes hygiéniques réutilisables

Elles sont habituellement faites de coton, de bambou ou d’une autre fibre naturelle absorbante. Tu peux les nettoyer avec un détergent avant de les réutiliser.

Le flux instinctif

Encore appelée free flow, cette méthode consiste à ne pas utiliser de protection pendant les règles, mais plutôt de laisser écouler le flot aux toilettes au moment propice. Il faut donc s’entraîner, sur plusieurs cycles, à détecter les signaux du corps et reconnaître le bon moment pour aller aux toilettes.

Un mot sur la précarité menstruelle

La précarité menstruelle est la difficulté ou le manque d’accès des personnes réglées aux protections hygiéniques pour cause de pauvreté.

Selon un article paru dans le Toronto Sun en 2018, presque une fille sur sept au Canada a dû quitter l’école tôt ou a dû s’absenter complètement parce qu’elle n’avait pas accès à des produits d’hygiène féminine.

Quand faut-il consulter ?

Bien que chaque personne soit unique, il est recommandé de consulter si tu te trouves dans une ou plusieurs des situations suivantes :

  • Tes règles n’arrivent pas dans les trois années suivant le développement de tes seins;
  • Ton flux menstruel nécessite que tu changes très fréquemment de protection (plus d’une fois aux une à deux heures);
  • Tes règles durent plus de 7 jours;
  • La douleur ressentie pendant les règles est telle qu’elle te cloue au lit ou t’empêche d’aller à l’école, etc.

Dans tous les cas, n’hésite pas à parler de tes inquiétudes avec une personne de confiance afin de savoir à quoi t’attendre avec l’arrivée de tes premières règles, et surtout, comment prendre en main ta santé sexuelle. Cela peut être ta maman ou toute autre personne avec qui tu te sens à l’aise. Tu peux aussi faire appel à la Clinique jeunesse de ton CLSC.

L’adolescence est certes une période de grands bouleversements, mais rassure-toi, tout finit par rentrer dans l’ordre. Certaines situations qui te paraissent incommodantes aujourd’hui auront pour toi une toute autre signification dans quelques années, tu peux en être certaine.

Traitement du fibrome utérin : les différentes options

Les fibromes utérins sont des tumeurs non cancéreuses qui peuvent se situer à plusieurs endroits au sein de l’utérus. Il existe plusieurs options de traitement du fibrome utérin :

  • La médecine dite “conventionnelle” comprenant les traitements médicamenteux et chirurgicaux, l’embolisation artérielle et les ultrasons;
  • Les médecines alternatives et complémentaires (MAC).

La santé intégrative est une approche qui prend de l’ampleur au Québec. Elle consiste à intégrer la médecine conventionnelle et les médecines alternatives et complémentaires dans le soins aux personnes. Plus ouverte, cette approche est aussi et surtout centrée sur la personne qui participe activement à la prise en charge de sa santé. La collaboration entre les 2 approches permet un meilleur accompagnement.

Le choix du traitement dépend de votre situation particulière : la taille des fibromes, un désir de grossesse, etc. Informez vous correctement et ayez une bonne discussion avec votre médecin ou votre gynécologue. Cela vous aidera à décider de la meilleure option pour vous.

Pour en savoir plus sur le fibrome utérin, n’hésitez pas à vous procurer le livre co-écrit par la fondatrice de Vivre 100 Fibromes.

Les traitements médicamenteux du fibrome utérin

Contraceptifs oraux

Les contraceptifs oraux sont souvent prescrits pour le traitement des règles abondantes et des fibromes. À court terme, ils permettent de réduire les saignements menstruels. Il s’agit donc d’un traitement symptomatique.

Progestatifs

Un progestatif est une forme de progestérone. Les progestatifs sont prescrits pour réduire les la perte de sang menstruel chez les femmes qui ont des fibromes.

Agonistes de la GnRH

Les agonistes de la GnRH sont des hormones qui ont montré une efficacité sur la réduction de l’anémie, des symptômes liés au fibrome et du volume des fibromes avant une intervention chirurgicale. Le traitement par un agoniste de la GnRH entraîne une diminution du taux d’œstrogènes.

Système intra-utérin (SIU)

Le système intra-utérin à libération d’hormones, couramment appelé stérilet, est un petit dispositif intra-utérin en forme de T qui est introduit et laissé jusqu’à 5 ans à la fois, dans l’utérus où il libère un progestatif. Le progestatif ainsi libéré contrecarre les effets des œstrogènes. Le SIU peut être efficace pour réduire les saignements menstruels. Il est à noter que le stérilet ne permet pas de réduire la taille des fibromes.

Les médecines alternatives et complémentaires (MAC)

Les approches complémentaires font référence aux pratiques qui ne font pas encore partie de l’offre de services du réseau québécois de la santé et des services sociaux.

Près de 65 % des Québécois déclarent avoir utilisé au moins une MAC dans le passé.

Physiothérapie

La physiothérapie dans le cas du fibrome utérin, peut aider à contrôler la douleur, à améliorer la miction et les rapports sexuels, et permettre de reprendre les activités qu’on aime.

Acupuncture

L’acupuncture permet de rétablir la circulation énergétique entre les différents organes affectés afin qu’ils puissent fonctionner correctement, puis la circulation sanguine et lymphatique dans la région pelvienne, tout en favorisant l’équilibre hormonal et nerveux.

Ostéopathie

Dans le cas des fibromes, l’ostéopathie cible le diaphragme, le foie, le carré des lombes, les dysfonctions de mobilité des coques, des membres inférieurs, des lombaires et du bassin. Plus tôt vous êtes vue en ostéopathie, meilleurs sont les résultats.

Herboristerie

L’herboristerie thérapeutique est l’art millénaire de consommer des plantes médicinales pour soutenir la santé. Pour ce qui est des fibromes, les plantes médicinales, l’alimentation et les suppléments de vitamines et de minéraux peuvent être utilisés afin de favoriser un retour à l’équilibre hormonal et de réduire l’inflammation, les saignements, la douleur et les masses.

Coaching en santé et bien-être

Le coaching en santé holistique est un accompagnement bienveillant qui cherche à apporter aux femmes des clés pour extérioriser leurs émotions de manière saine, ainsi que différents outils pour mieux gérer leurs symptômes.  Le coaching permet également d’offrir des conseils pratiques pour mettre en place des habitudes saines et rester motivée tout au long du processus.

Sexologie

Une consultation en sexologie vise l’amélioration, le maintien ou le rétablissement de la santé sexuelle. Elle permet l’exploration de la sexualité afin d’atteindre un équilibre satisfaisant.

Yoga et yogathérapie

La yogathérapie est l’application professionnelle des principes, des outils et de la pratique du yoga dans la promotion de la santé et du bien-être, tout comme dans le soulagement de la personne souffrant de pathologies.

Il faut souligner que les approches complémentaires ne sont pas toujours suffisantes, notamment dans les cas de diagnostic tardif, de symptômes très importants ou de maladie trop avancée. Un traitement médicamenteux ou chirurgical est alors nécessaire pour que vous puissiez retrouver une qualité de vie.

Si vous utilisez des produits naturels ou une thérapie complémentaire, parlez en à votre pharmacien ou à votre médecin afin de s’assurer qu’il n’y a pas de contre-indications.

Les traitements chirurgicaux du fibrome utérin

Myomectomie ou ablation du fibrome

La myomectomie est une chirurgie visant à enlever un ou plusieurs fibromes utérins tout en conservant l’utérus. Elle est conseillée en fonction du stade de la maladie et de l’emplacement des fibromes.

Hystérectomie

Selon la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada, les fibromes utérins constituent la cause la plus courante à l’échelle mondiale de la pratique d’une hystérectomie. Au Canada, ils sont à l’origine de 30 % de toutes les hystérectomies.

C’est une solution définitive réservée aux cas les plus lourds qui ne peuvent être traités au moyen d’autres options thérapeutiques, ou aux patientes qui ne désirent plus avoir d’enfant.

Les traitements non chirurgicaux du fibrome utérin

Embolisation artérielle

L’embolisation artérielle consiste à insérer, au moyen d’une petite incision dans l’aine, un cathéter à l’aide de l’imagerie, jusque dans l’artère qui mène à l’utérus. Des micros particules y sont ensuite injectés afin de stopper le flux sanguin qui alimente les fibromes, ce qui les fait rétrécir et diminue le saignement. Il y a peu de contre-indications à cette procédure, mais elle s’adresse d’abord aux femmes n’ayant pas de désir de fertilité.

Ultrasons par IRM

L’ultrason par IRM est un dispositif thérapeutique alliant l’imagerie par résonance magnétique (IRM) à des ultrasons. Les échauffements produits permettent de détruire tout type de cellule, une lésion, une tumeur, ou de cautériser un vaisseau sanguin sans endommager les tissus sains environnants. Cette procédure n’est pas encore offerte au Québec.

En définitive, le choix du traitement du fibrome utérin dépend de votre situation particulière et du rôle que vous êtes prête à jouer dans votre parcours de soins. Chaque femme est unique. Ce qui est bon pour une personne ne l’est pas forcément pour l’autre.

N’hésitez pas à devenir une fibromelle pour bénéficier de soutien et d’accompagnement par l’équipe dévouée de Vivre 100 Fibromes. Nous avons également un groupe de soutien autour de la fertilité. Écrivez nous à contact@vivre100fibromes.ca si vous êtes intéressée à intégrer le groupe.

Fibrome utérin et accouchement : existe-t-il des risques?

L’association fibrome utérin et accouchement suscite beaucoup de questions : puis-je accoucher par voie basse? Y aura-t-il des complications?

 

Le fibrome utérin peut avoir un impact sur la grossesse et sur l’accouchement. Des études montrent que le risque de complications est plus élevé chez les femmes ayant des fibromes que chez celles n’en ayant pas, mais cela ne signifie pas que vous ferez forcément face à ces complications. La plupart des femmes avec des fibromes parviennent à avoir un accouchement normal et à mettre au monde un enfant en bonne santé. Fibrome utérin ne rime donc pas toujours avec accouchement difficile, chaque situation est unique.

Une étude faisant une revue de la littérature sur le fibrome et la procréation, présente les différents risques du fibrome sur la grossesse et l’accouchement. Nous les passerons en revue dans cet article.

Mais, sachez que chaque situation est unique. N’hésitez pas à discuter de vos inquiétudes avec votre gynécologue, celui-ci saura vous apporter des réponses précises selon votre situation particulière.

Vivre 100 Fibromes est aussi là pour vous soutenir et vous accompagner dans votre projet de devenir maman. Nous voulons vous aider à vivre votre grossesse et préparer votre accouchement de la manière la plus sereine possible.

 

L’emplacement des fibromes est déterminant

L’emplacement des fibromes utérins détermine grandement leur impact sur la grossesse et sur l’accouchement. Chaque situation est unique. Si vous êtes enceinte et avez des fibromes, vous devez davantage prendre soin de votre santé. Avoir une bonne discussion avec votre gynécologue ou votre sage femme est essentiel pour apaiser vos craintes et mieux vivre ce moment important.

Lors des échographies réalisées tout au long de la grossesse, les fibromes sont localisés et mesurés. Ce qui permet de voir s’ils ont grossi et de prévoir comment ils peuvent entraver le travail/l’accouchement.

Comment préparer l’accouchement ?

Pour mieux vivre votre grossesse et vous aider à préparer l’accouchement, vous pouvez faire de la physiothérapie pelvienne. N’oubliez pas que les fibromes représentent un poids supplémentaire (en plus du bébé!) sur votre plancher pelvien. À long terme, la physiothérapie pelvienne rendra la grossesse plus facile (moins de douleurs pelviennes, meilleure posture, meilleure tolérance au travail).

 

Et bien sûr, il est important de bien vous informer sur les risques encourus. N’hésitez pas à demander une seconde opinion, car certains gynécologues proposent la césarienne d’emblée. Avoir une doula ou sage femme avec vous durant l’accouchement peut aussi vous aider.

Voici donc les risques à connaître.

Présentation par le siège

Selon l’étude mentionnée précédemment, chez les femmes avec des fibromes utérins, le risque de présentation en siège est 2,9 fois plus élevé que chez celles sans fibromes. La présence de fibromes larges, multiples ou localisés dans le segment inférieur de l’utérus augmenterait ce risque.

Présentation par le siège
Présentation par le siège

Fibrome utérin et accouchement prématuré

Les fibromes multiples et les fibromes en contact avec le placenta augmentent le risque d’accouchement prématuré. Une étude portant sur 276 172 grossesses a montré que les femmes avec des fibromes ont un risque 1,43 fois plus élevé d’avoir un accouchement prématuré que celles sans fibromes.

 

Fibrome utérin et accouchement par césarienne

L’étude révèle aussi un risque 3,7 fois plus élevé d’accouchement par césarienne chez les femmes avec des fibromes utérins que chez celles qui n’en ont pas. Mais, sachez que la plupart des femmes avec des fibromes utérins parviennent à avoir un accouchement normal par voie basse.

Cependant, dans certains cas, les fibromes peuvent causer des complications, notamment s’ils sont situés dans la partie inférieure de l’utérus. Dans ce cas, ils pourraient bloquer le passage du bébé de votre abdomen à votre vagin pour l’accouchement, nécessitant un accouchement par césarienne. Les fibromes peuvent aussi empêcher l’utérus de se contracter, ralentissant ainsi le travail. Tout dépend de la localisation de votre fibrome. C’est pourquoi, chaque situation est unique.

Bien que le risque soit plus important, la présence de fibromes utérins n’implique pas systématiquement un accouchement par césarienne. Discutez avec le médecin qui suit votre grossesse de la meilleure option pour vous.

 

Fibrome utérin et accouchement par césarienne
Fibrome utérin et accouchement par césarienne

 

Fibrome utérin et hémorragie post-partum

Bien que les données de la littérature soient conflictuelles, le risque d’hémorragies post-partum serait plus élevé chez les femmes avec des fibromes.

En temps normal, lorsque le bébé et le placenta sont  expulsés, une forte contraction se produit, permettant de refermer les vaisseaux sanguins utérins et donc, de réduire l’écoulement de sang. Mais, les fibromes peuvent empêcher ces contractions utérines après l’accouchement (c’est ce qu’on appelle une atonie) et provoquer une hémorragie.

 

Fibrome et rétention placentaire

Généralement, dans les minutes suivant l’expulsion du bébé, le placenta sort spontanément. Mais, il peut arriver que tout le placenta ou une partie reste dans l’utérus après un certain délai, c’est ce qu’on appelle la rétention placentaire. La présence de fibromes est un facteur favorisant la rétention placentaire.

 

Fibrome et rétention placentaire
Fibrome et rétention placentaire

Bien que des complications existent, il est tout à fait possible d’avoir un accouchement normal malgré la présence de fibromes utérins. La plupart du temps, ces complications sont rapidement prises en charge par l’équipe médicale.

Et n’oubliez pas que chaque situation est unique et demande une prise en charge adaptée. Votre gynécologue saura répondre à vos préoccupations et s’assurera que cette expérience soit la plus agréable possible pour vous.

N’hésitez pas à  lire des témoignages de femmes vivant avec des fibromes utérins  ou  à devenir une fibromelle pour bénéficier de soutien et d’accompagnement par l’équipe dévouée de Vivre 100 Fibromes. Nous avons également un groupe de soutien autour de la fertilité. Écrivez-nous à contact@vivre100fibromes.ca si vous êtes intéressée à intégrer le groupe.