Fibrome utérin et fausse couche : existe-t-il un lien?

Existe-t-il un lien entre fibrome utérin et fausse couche? Vous envisagez une grossesse ou vous êtes déjà enceinte et vous vous interrogez sur les risques? Il est tout à fait normal de vous questionner sur l’ impact que peut avoir le fibrome utérin sur votre grossesse.

Avant tout, vous devez savoir que la plupart des femmes avec des fibromes utérins mèneront leur grossesse à terme, sans aucun problème. Certaines femmes, cependant, feront face à des complications. Mais, cela ne doit pas vous alarmer. Chaque situation est unique.

L’impact du fibrome sur la grossesse dépend de plusieurs facteurs dont son emplacement. Il est essentiel de vous informer auprès de sources fiables, comme Vivre 100 Fibromes par exemple, et de discuter de vos inquiétudes avec votre médecin.

Vous pouvez aussi vous procurer le livre Endométriose et fibrome utérin, co-écrit par Aissatou Sidibé, la fondatrice de Vivre 100 Fibromes, qui contient une mine d’informations sur le fibrome utérin et l’endométriose.

Alors, que dit la littérature sur le lien entre fibrome utérin et fausse couche?

Fibrome utérin et fausse couche : l’impact de l’emplacement

Selon leur emplacement, on distingue 3 types de fibromes :

  • Le fibrome intra-mural ou interstitiel : il se développe dans la partie centrale du muscle utérin, c’est le type de fibrome le plus courant.
  • Le fibrome sous-séreux : il se développe sur la paroi externe de l’utérus.
  • Le fibrome sous-muqueux : il se développe sous la muqueuse de la cavité utérine, c’est le type de fibrome le plus rare.

D’après plusieurs études, les femmes avec des fibromes sous-muqueux seraient plus à risque de faire une fausse couche. Plus les fibromes grossissent et pénètrent dans la cavité utérine, moins il y a de place pour que le fœtus se développe, ce qui pourrait causer une fausse couche.

Par ailleurs, plus les fibromes sont gros, plus ils contiennent de vaisseaux sanguins, et plus ils peuvent éloigner le flux sanguin de l’utérus et du fœtus.

 

Des données conflictuelles dans la littérature sur le lien entre fibrome utérin et fausse couche

Alors que la plupart des études montrent un risque élevé de fausse couche chez les femmes vivant avec des fibromes utérins, une récente étude sur les fibromes utérins et le risque de fausse couche, publiée en 2017 dans le American Journal of Epidemiology (la plus grande étude du genre) révèle que les femmes avec des fibromes n’ont pas un risque plus élevé de fausse couche.

Selon cette étude, une fois que d’autres facteurs étaient pris en compte (l’âge et la race des participantes et leur statut de fibrome confirmé par échographie), le taux de fausse couche était le même entre les femmes qui avaient des fibromes et celles qui n’en avaient pas.

Que faire si vous envisagez une grossesse?

Si vous avez des fibromes utérins et envisagez une grossesse, parlez en avec votre médecin. Il discutera avec vous de la conduite à tenir. Selon votre situation particulière, il pourrait vous recommander une des nombreuses options de traitement du fibrome utérin ou alors décider qu’un traitement n’est pas nécessaire dans votre cas. La décision est prise au cas par cas.

N’hésitez pas à demander un deuxième avis, cela vous aidera à décider en toute confiance de la meilleure option pour vous.

Quoi qu’il en soit, sachez que vous passerez des échographies tout au long de votre grossesse pour localiser et mesurer les fibromes. Le médecin qui suit votre grossesse pourra ainsi voir s’ils ont grossi et prévoir comment ils peuvent entraver la grossesse, le travail ou l’accouchement.

En conclusion

Bien que les données actuelles sur le lien entre fibrome utérin et fausse couche soient conflictuelles, sachez que fibrome utérin ne rime pas avec fausse couche. La plupart des femmes vivant avec des fibromes utérins parviennent à mener à terme leur grossesse et à mettre au monde un bébé en parfaite santé.

Discutez de vos inquiétudes avec votre médecin ou celui qui suit votre grossesse. Ils sont là pour vous guider, vous accompagner et veiller à ce que vous receviez les meilleurs soins possibles.

En attendant, prenez soin de votre santé, adoptez de saines habitudes de vie et informez vous du mieux que vous pouvez.

N’hésitez pas à lire des témoignages de femmes ayant vécu une situation similaire à la vôtre ou à devenir une fibromelle, pour bénéficier de soutien et d’accompagnement par l’équipe dévouée de Vivre 100 Fibromes.

Fibrome utérin et accouchement : existe-t-il des risques?

L’association fibrome utérin et accouchement suscite beaucoup de questions : puis-je accoucher par voie basse? Y aura-t-il des complications?

 

Le fibrome utérin peut avoir un impact sur la grossesse et sur l’accouchement. Des études montrent que le risque de complications est plus élevé chez les femmes ayant des fibromes que chez celles n’en ayant pas, mais cela ne signifie pas que vous ferez forcément face à ces complications. La plupart des femmes avec des fibromes parviennent à avoir un accouchement normal et à mettre au monde un enfant en bonne santé. Fibrome utérin ne rime donc pas toujours avec accouchement difficile, chaque situation est unique.

Une étude faisant une revue de la littérature sur le fibrome et la procréation, présente les différents risques du fibrome sur la grossesse et l’accouchement. Nous les passerons en revue dans cet article.

Mais, sachez que chaque situation est unique. N’hésitez pas à discuter de vos inquiétudes avec votre gynécologue, celui-ci saura vous apporter des réponses précises selon votre situation particulière.

Vivre 100 Fibromes est aussi là pour vous soutenir et vous accompagner dans votre projet de devenir maman. Nous voulons vous aider à vivre votre grossesse et préparer votre accouchement de la manière la plus sereine possible.

 

L’emplacement des fibromes est déterminant

L’emplacement des fibromes utérins détermine grandement leur impact sur la grossesse et sur l’accouchement. Chaque situation est unique. Si vous êtes enceinte et avez des fibromes, vous devez davantage prendre soin de votre santé. Avoir une bonne discussion avec votre gynécologue ou votre sage femme est essentiel pour apaiser vos craintes et mieux vivre ce moment important.

Lors des échographies réalisées tout au long de la grossesse, les fibromes sont localisés et mesurés. Ce qui permet de voir s’ils ont grossi et de prévoir comment ils peuvent entraver le travail/l’accouchement.

Comment préparer l’accouchement ?

Pour mieux vivre votre grossesse et vous aider à préparer l’accouchement, vous pouvez faire de la physiothérapie pelvienne. N’oubliez pas que les fibromes représentent un poids supplémentaire (en plus du bébé!) sur votre plancher pelvien. À long terme, la physiothérapie pelvienne rendra la grossesse plus facile (moins de douleurs pelviennes, meilleure posture, meilleure tolérance au travail).

 

Et bien sûr, il est important de bien vous informer sur les risques encourus. N’hésitez pas à demander une seconde opinion, car certains gynécologues proposent la césarienne d’emblée. Avoir une doula ou sage femme avec vous durant l’accouchement peut aussi vous aider.

Voici donc les risques à connaître.

Présentation par le siège

Selon l’étude mentionnée précédemment, chez les femmes avec des fibromes utérins, le risque de présentation en siège est 2,9 fois plus élevé que chez celles sans fibromes. La présence de fibromes larges, multiples ou localisés dans le segment inférieur de l’utérus augmenterait ce risque.

Présentation par le siège
Présentation par le siège

Fibrome utérin et accouchement prématuré

Les fibromes multiples et les fibromes en contact avec le placenta augmentent le risque d’accouchement prématuré. Une étude portant sur 276 172 grossesses a montré que les femmes avec des fibromes ont un risque 1,43 fois plus élevé d’avoir un accouchement prématuré que celles sans fibromes.

 

Fibrome utérin et accouchement par césarienne

L’étude révèle aussi un risque 3,7 fois plus élevé d’accouchement par césarienne chez les femmes avec des fibromes utérins que chez celles qui n’en ont pas. Mais, sachez que la plupart des femmes avec des fibromes utérins parviennent à avoir un accouchement normal par voie basse.

Cependant, dans certains cas, les fibromes peuvent causer des complications, notamment s’ils sont situés dans la partie inférieure de l’utérus. Dans ce cas, ils pourraient bloquer le passage du bébé de votre abdomen à votre vagin pour l’accouchement, nécessitant un accouchement par césarienne. Les fibromes peuvent aussi empêcher l’utérus de se contracter, ralentissant ainsi le travail. Tout dépend de la localisation de votre fibrome. C’est pourquoi, chaque situation est unique.

Bien que le risque soit plus important, la présence de fibromes utérins n’implique pas systématiquement un accouchement par césarienne. Discutez avec le médecin qui suit votre grossesse de la meilleure option pour vous.

 

Fibrome utérin et accouchement par césarienne
Fibrome utérin et accouchement par césarienne

 

Fibrome utérin et hémorragie post-partum

Bien que les données de la littérature soient conflictuelles, le risque d’hémorragies post-partum serait plus élevé chez les femmes avec des fibromes.

En temps normal, lorsque le bébé et le placenta sont  expulsés, une forte contraction se produit, permettant de refermer les vaisseaux sanguins utérins et donc, de réduire l’écoulement de sang. Mais, les fibromes peuvent empêcher ces contractions utérines après l’accouchement (c’est ce qu’on appelle une atonie) et provoquer une hémorragie.

 

Fibrome et rétention placentaire

Généralement, dans les minutes suivant l’expulsion du bébé, le placenta sort spontanément. Mais, il peut arriver que tout le placenta ou une partie reste dans l’utérus après un certain délai, c’est ce qu’on appelle la rétention placentaire. La présence de fibromes est un facteur favorisant la rétention placentaire.

 

Fibrome et rétention placentaire
Fibrome et rétention placentaire

Bien que des complications existent, il est tout à fait possible d’avoir un accouchement normal malgré la présence de fibromes utérins. La plupart du temps, ces complications sont rapidement prises en charge par l’équipe médicale.

Et n’oubliez pas que chaque situation est unique et demande une prise en charge adaptée. Votre gynécologue saura répondre à vos préoccupations et s’assurera que cette expérience soit la plus agréable possible pour vous.

N’hésitez pas à  lire des témoignages de femmes vivant avec des fibromes utérins  ou  à devenir une fibromelle pour bénéficier de soutien et d’accompagnement par l’équipe dévouée de Vivre 100 Fibromes. Nous avons également un groupe de soutien autour de la fertilité. Écrivez-nous à contact@vivre100fibromes.ca si vous êtes intéressée à intégrer le groupe.

Endométriose et fibrome utérin

[fusion_builder_container type=”flex” hundred_percent=”no” equal_height_columns=”no” menu_anchor=”” hide_on_mobile=”small-visibility,medium-visibility,large-visibility” class=”” id=”” background_color=”” background_image=”” background_position=”center center” background_repeat=”no-repeat” fade=”no” background_parallax=”none” parallax_speed=”0.3″ video_mp4=”” video_webm=”” video_ogv=”” video_url=”” video_aspect_ratio=”16:9″ video_loop=”yes” video_mute=”yes” overlay_color=”” video_preview_image=”” border_color=”” border_style=”solid” padding_top=”” padding_bottom=”” padding_left=”” padding_right=””][fusion_builder_row][fusion_builder_column type=”1_1″ layout=”1_1″ background_position=”left top” background_color=”” border_color=”” border_style=”solid” border_position=”all” spacing=”yes” background_image=”” background_repeat=”no-repeat” padding_top=”” padding_right=”” padding_bottom=”” padding_left=”” margin_top=”0px” margin_bottom=”0px” class=”” id=”” animation_type=”” animation_speed=”0.3″ animation_direction=”left” hide_on_mobile=”small-visibility,medium-visibility,large-visibility” center_content=”no” last=”true” min_height=”” hover_type=”none” link=”” border_sizes_top=”” border_sizes_bottom=”” border_sizes_left=”” border_sizes_right=”” first=”true”][fusion_text columns=”” column_min_width=”” column_spacing=”” rule_style=”default” rule_size=”” rule_color=”” hue=”” saturation=”” lightness=”” alpha=”” content_alignment_medium=”” content_alignment_small=”” content_alignment=”” hide_on_mobile=”small-visibility,medium-visibility,large-visibility” sticky_display=”normal,sticky” class=”” id=”” margin_top=”” margin_right=”” margin_bottom=”” margin_left=”” fusion_font_family_text_font=”” fusion_font_variant_text_font=”” font_size=”” line_height=”” letter_spacing=”” text_transform=”none” text_color=”” animation_type=”” animation_direction=”left” animation_speed=”0.3″ animation_offset=””]

Les fondatrices de Vivre 100 Fibromes et Endométriose Québec s’unissent et innovent dans cet ouvrage qui aborde la santé des femmes sous un angle différent, qui va bien au-delà de la maladie: celui de la reprise de pouvoir sur sa santé et son utérus !

LE LIVRE

Alors que, chez les femmes en âge de procréer, une sur dix serait atteinte d’endométriose et une sur cinq développerait un fibrome utérin, ces conditions demeurent méconnues, et même taboues.

Coécrit par deux professionnelles de la santé et de la communication qui sont aussi des patientes, cet ouvrage propose un contenu qui va au-delà des pathologies. En parallèle à leur présentation des phénomènes associés et des interventions médicales possibles, les autrices racontent librement leur cheminement vers le mieux-être.

Dans ce livre, l’explication des affections et des traitements médicaux va de pair avec l’ouverture au vécu des patientes et aux thérapies alternatives. On y entend la voix de ces patientes tout comme celles de professionnels de la santé provenant de différents domaines.

LES AUTRICES

AÏSSATOU SIDIBÉ est infirmière clinicienne à l’Unité mère-enfant du CHUM.
Créatrice du blogue Fibromelle, puis de l’organisme de bienfaisance Vivre 100 Fibromes, elle milite pour une meilleure prise en charge du fibrome utérin et
la fin de l’isolement social des femmes qui en sont atteintes.

MARIE-JOSÉE THIBERT est conseillère en communication au CIUSSS du Centre-Sud-de-l ’Île-de-Montréal. Fondatrice de l’organisme à but non lucratif Endométriose Québec, elle souhaite que les personnes qui en souffrent puissent, comme elle, apprivoiser leur condition et trouver un certain équilibre, grâce à
la médecine, mais aussi grâce à une approche globale de la santé.

Pour les précommandes, cliquez sur ce lien.

Communiqué de presse.

[/fusion_text][/fusion_builder_column][/fusion_builder_row][/fusion_builder_container]

Sandrine, de la myomectomie à mon petit Henri

La première fois que je me suis exprimée sur le blogue fibromelle j’étais malheureuse, déprimée et je pensais que la souffrance que je ressentais ne disparaîtrait jamais. J’avais besoin d’avoir des réponses, de discuter avec des femmes ayant des fibromes, de savoir qu’il existait des solutions, d’être tout simplement écoutée et  rassurée. Je venais de vivre quelques mois très difficiles puisque je venais de vivre une des plus difficiles épreuves de la vie d’une femme: la perte de mon bébé, ma petite fille, après cinq mois de grossesse. Je ne reviendrais pas sur cette expérience, tout a déjà été dit lors de mon premier témoignage, lorsque j’ai découvert ce blogue. Mais je m’étais promis, et j’avais aussi promis à l’auteure de ce blogue qui est devenue une grande amie, de parler de ma chirurgie, une myomectomie par laparotomie.

Cette opération consiste en l’ablation des myomes ou fibromes par le biais d’une incision au niveau du ventre (la cicatrice est moins large que celle d’une césarienne). C’est donc une opération qui nécessite une certaine préparation, aussi bien physique que mentale. J’avoue que la préparation mentale est le point le plus important. On parle quand même ici de l’ouverture de notre utérus avec toutes les complications qui peuvent en découler. J’ai beaucoup angoissé avant l’opération. J’avais surtout peur de perdre mon utérus, de ne pas pouvoir retomber enceinte, ou de voir réapparaître les fibromes peu de temps après l’opération. Je n’ai pas besoin de vous raconter tous les scénarios catastrophes qui défilaient dans ma tête. Mais malgré ma grande peur, je savais que je voulais cette opération. Je savais que si je voulais réaliser notre plus grand rêve (avoir un enfant), il me fallait être forte et me tourner vers la chirurgie.

Ce jour est très vite arrivé. J’étais convoquée à 6 heures du matin et tout de suite après les formalités administratives et la vérification de mes signes vitaux, j’étais conduite en salle d’opération. J’avais tellement peur à ce moment là, mais à aucun moment je n’ai voulu retourner en arrière. Je voulais avancer, me débarrasser de ces fibromes, retomber enceinte à nouveau et enfin serrer un jour mon petit bébé dans les bras. J’ai décidé de faire confiance à mon médecin, à la vie et à mon propre corps.

Ayant été sous anesthésie générale, mes souvenirs en salle de réveil sont vraiment flous. Il n’y avait pas vraiment de douleurs qui me dérangeaient. J’avais plutôt beaucoup de difficultés à émerger de mon état, comme si je n’avais plus vraiment le contrôle de mon esprit et encore moins de mon corps. Conduite dans ma chambre après mon réveil, je replongeais dans un sommeil profond et cet état léthargique m’a suivi toute la journée.

Douze heures après l’opération, j’étais absolument incapable de me lever, ni de marcher. La souffrance était tout le temps présente, réelle et gênante. Étant donné que je ne pouvais pas me lever, j’ai reçu régulièrement des injections d’héparine, un anticoagulant pour éviter la formation de caillots. Plus de 24 heures après, je me suis levée pour marcher quelques minutes et j’avoue que j’ai beaucoup souffert.

Avec le recul et une seconde opération (ma césarienne), je me rend compte que ma douleur était beaucoup plus mentale que physique, que j’avais plus peur de me faire mal, d’ouvrir ma cicatrice en étant mobile. En fait, c’était une peur de l’inconnu puisque c’était ma première chirurgie. J’ai eu l’autorisation de sortir le vendredi soir, soit plus de 48 heures après mon admission avec un arrêt maladie d’un mois et demi. Pendant 2 semaines environ, j’ai eu beaucoup de difficultés à me mouvoir et la douleur a diminué progressivement.


Tout allait bien durant mon rendez-vous post opératoire un mois après. Je devais attendre 6 mois avant d’essayer d’avoir un bébé mais je pouvais commencer la prise de suppléments: acide folique et vitamine D et calcium et aspirine bébé aussitôt que j’aurais un test de grossesse positif. Ce traitement devait être pris jusqu’à la 36ème semaine de grossesse. Six mois après la myomectomie, le 14 octobre 2015, j’ai fais un test de grossesse qui était positif.

J’avais pris toutes les dispositions nécessaires, mais quelques semaines après, je me rendais compte que je n’avais plus de symptômes de grossesse. J’étais certaine que les nouvelles seraient mauvaises, et effectivement, on me confirmait aux urgences l’arrêt de ma grossesse à 7 semaines. On était le 6 novembre 2015, quasiment 1 an (à 3 jours près) après la perte de mon bébé. Sans se décourager, mon mari et moi reprenions les essais bébé tout de suite après. Un autre espoir pointe son nez en fin décembre 2015 pour se solder par un troisième échec en début janvier 2016. Nous nous posions beaucoup de questions: allions-nous trop vite? Avions-nous laissé mon corps récupérer? etc… On ne le saurait jamais.  
Résultats de recherche d'images pour « bebe maman »Jusqu’à aujourd’hui, je détestais novembre. C’est un mois qui incarnait le malheur, la tristesse et le désespoir. Mais aujourd’hui, en ce beau mois de novembre 2016, je serre mon bébé Henry dans mes bras. Il est né il y’a 1 mois et sa présence avec nous me confirme que j’ai fait les bons choix. Ce témoignage n’a pas pour objectif de faire l’éloge de la myomectomie. Ce témoignage c’est d’abord une thérapie pour moi et surtout un message d’espoir pour toutes les femmes qui veulent devenir maman mais qui voient leur rêve se transformer en cauchemar. À ces femmes, je dirais mesdames: informez-vous, parlez et surtout gardez espoir.